PRÉSENTATION DU PROJET
Pouzzolane de Dalhousie
QU'EST-CE QUE LA POUZZOLANE ?
La pouzzolane de Dalhousie est une roche constituée de cendres volcaniques projetées il y a environ 400 millions d’années par l'ancien volcan du Mont Sugarloaf. Cette roche peut remplacer une partie d'une substance utilisée dans la production de ciment, le « clinker » (calcaire calciné). Il suffirait de la broyer finement. Aucun autre processus n’est nécessaire pour la transformer.
Raison d'être du projet
L’objectif du projet serait de fournir à l’industrie du ciment un matériau cimentaire à très faible empreinte carbone permettant de réduire le ratio clinker-ciment et ainsi réduire les besoins de clinker, dont la production est à l’origine d’importantes émissions de gaz à effet de serre (GES).
Lorsque le calcaire est calciné dans le four d'une cimenterie, sa décomposition sous l'effet de la chaleur entraîne la production de dioxyde de carbone (CO2). La pouzzolane broyée n'ayant pas besoin d'être calcinée, toutes les émissions liées à la décomposition du calcaire ainsi que celles liées à l'utilisation de combustibles fossiles pour la production de chaleur seront évitées.
Le projet Pouzzolane de Dalhousie a le potentiel de réduire les émissions de GES de l’industrie du ciment canadien jusqu'à 3 millions de tonnes par année. C’est l’équivalent d’enlever 1 million de voitures moyennes des routes par année.
Un gisement important et les infrastructures qu’il faut
Le site du projet à Dalhousie possède un gisement important de pouzzolane.
De plus, toutes les infrastructures nécessaires pour réaliser le projet sont déjà en place : la carrière, le chemin de fer, une ligne électrique de haute tension et le port.
Des bénéfices pour les individus et les communautés
Le projet apporterait plusieurs bénéfices pour la population :
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Des emplois directs et indirects seraient créés.
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Une redevance serait payée à la municipalité.
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Les taxes municipales du site augmenteraient, procurant des revenus additionnels à la municipalité
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Des infrastructures qui n’étaient plus en service seraient revalorisées.
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Nous souhaiterions également développer un partenariat avec la Première Nation Ugpi’Ganjig.
Un projet en 2 temps
La carrière
Une carrière est déjà en opération sur le site. Elle est là depuis 1932. Pour les deux premières années, il s’agirait de poursuivre l’opération de cette carrière et vendre la pierre de construction.
Ce seraient les mêmes opérations qui se déroulent présentement à la carrière.
Pendant ce temps, l’étude de faisabilité sur l’extraction de la pouzzolane serait réalisée. Cette étude comprendrait une étude d’impact sur l’environnement.
Phase 1
Phase 2
La mine de Pouzzolane
Si le projet est approuvé, l’extraction de la pouzzolane commencerait. La catégorisation du projet changerait et la carrière deviendrait une mine.
Calendrier prévisionnel
La production de pouzzolane, un processus simple
Pour produire la pouzzolane, il s’agirait de prendre la pierre de la carrière et la broyer plus finement.
Même la pierre rejetée qui ne peut pas être vendue pour la construction pourrait être transformée de cette façon. Il n’y aurait donc aucune perte. Tout ce qui serait extrait de la carrière serait utilisée.
Une poussière précieuse qui serait captée
La pierre serait broyée dans un bâtiment fermé puisque nous voudrions minimiser la perte de poussière pour deux raisons :
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Pour respecter les règles et favoriser la cohabitation avec le voisinage.
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Pour la capter et la vendre comme produit.
Peu d’infrastructures à construire
De nouvelles infrastructures seraient nécessaires au port afin de pouvoir charger des navires.
Pour transporter les produits de la carrière au port, différents scénarios seraient possibles. Ces scénarios seront évalués lors de l’étude d’impact sur l’environnement.
Agrandissement de la carrière et création d’une zone de conservation
En ce moment, la production de la carrière est de 55 000 tonnes/an. D’ici 2027, l'objectif serait d’atteindre une production de 3 millions tonnes/an, dont :
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2 millions de tonnes/an de pouzzolane
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1 million de tonnes/an d’agrégats
Ceci impliquerait nécessairement un agrandissement de la carrière. Une zone de conservation serait également créée.
Sur la carte, le rectangle jaune solide représente la superficie approximative actuelle de la carrière. La ligne jaune pointillée représente l’agrandissement projetée. Le rectangle mauve représente la zone de conservation.
À noter :
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Le territoire à l’intérieur de la zone de conservation (en mauve) serait protégé.
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Le projet ne toucherait pas le sentier pédestre sur la montagne (Dalhousie Mountain Peak Trail). Il y aurait 200m de boisé entre la carrière et le sentier.
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Il y aurait également 200 mètres de boisé entre la carrière et l’École Aux Quatre Vents.
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Le projet ne créerait pas de nouveau site industriel.
Les vues du paysage ne changeraient pas
Les vues du paysage à partir du sentier de la montagne Dalhousie ne changeraient pas.
La vue du sentier vers le sud
La vue du sentier vers le nord, du côté de la carrière
Une étape cruciale : étudier les impacts du projet sur l’environnement
Une évaluation environnementale devra être réalisée pour connaitre les impacts potentiels du projet sur l'air, l'eau, la faune, la flore, et la population.
Nous préparons également une proposition de démarche de consultation citoyenne. Il s’agirait de rencontres et d’activités qui permettraient aux gens du secteur de contribuer activement à l’évaluation environnementale et déterminer sous quelles conditions le projet pourrait se développer.
